mercredi 26 août 2009

Lettre au Président de la République

Le 8 juillet dernier, j'écrivais en dernier recours au Président de la République, Nicolas Sarkozy. Je sais que le pouvoir politique et le pouvoir judiciaires sont séparés en France mais je pense que le Président peut demander au Ministre de la Justice de regarder cette affaire de plus près, affaire pour le moins curieuse...


Monsieur le Président,

Je m'adresse à vous en dernier recours. J'ai fait toutes les démarches possibles, je me suis adressé aux plus hautes autorités de l'Etat par lettres accompagnées des différents documents : Ministre de la Justice, Assemblée Nationale, Sénat, Chambre Constitutionnelle, différents partis politiques et médias.

Les seuls qui ont répondu et m'ont fait croire que la démocratie et le droit n'ont pas disparu en France sont Madame le Ministre de la Justice Rachida Dati et Monsieur le Président du Sénat.

Ci-joint les documents et correspondances que j'ai envoyés et les réponses du Ministère de la Justice et du Sénat.

A l'heure actuelle, toujours le silence assourdissant, chose banale dans les dictatures et républiques bananières mais cela ne peut pas se produire en France, République qui se réclame haut et fort des Droits de l'Homme.

Vous, Monsieur le Président, premier serviteur de la Nation et la plus haute autorité, je vous informe de ces dysfonctionnements de la Justice : il m'est impossible de croire que d'obscures fonctionnaires puissent neutraliser la Justice.

Mon affaire est simple. j'ai été victime d'un cambriolage, la Justice peut le constater dans une seule séance. Dix années se sont passées et jamais je n'ai reçu aucune correspondance d'aucune sorte. Silence total.

Dans les dictatures, pour supprimer la parole, les accidents ou suicides sont banals. je ne me suiciderai jamais, il y a bien sûr d'autres méthodes. je demande justice et suis prêt à tout pour l'obtenir.

Monsieur le Président, il est de votre pouvoir de mettre de l'ordre dans cette affaire qui fait honte à la République.

je vous prie de croire, Monsieur le Président, en mon profond respect pour votre fonction et pour la République.

Aurelio Ibanez Gonzalez


Le 31 juillet 2009, je recevais l'accusé de réception suivant mais toujours pas de nouvelles du côté de la Justice et de son nouveau ministre :



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire